Description
La nuit des moutons bleus
« ….. Alors que nous étions encore à table, des personnes habitants le hameau, étaient venues en catastrophe pour nous alerter. Des moutons bleus traversaient le hameau. Aussitôt après c’était le propriétaire du gîte (qui était aussi éleveur) qui venait nous prévenir.
Des moutons bleus ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Et en effet, deux moutons affolés, leur épaisse laine peinte en bleu indigo, couraient dans la seule rue du hameau.
Aucun doute, le ou les coupables étaient parmi nos jeunes. Oui, mais qui ?
L’affolement s’était emparé des habitants et la course aux moutons bleus mobilisera une grande partie de la population. Bon ! Ça n’avait pas été non plus la fiesta de Pampelune. Les brebis seront vite rattrapées et ramenées sans violence à la bergerie.
C’était là, dans cet endroit confiné et malodorant, que nous avions pu lire la signature des auteurs. Des tags bleus ornaient la porte et les poutres et des bombes vides traînaient au sol.
Ces bombes se trouvaient dans la bergerie. Elles étaient effectivement réservées au marquage des moutons mais là, le ou les CHAGAL en herbe, avaient fait fort en rendant totalement bleue, l’épaisse laine de ces ovins.
Nous avions fait des photos pour mettre en image l’étendue du désastre, et pour conserver la signature caractéristique du tagueur. Bien entendu, aucun des jeunes ne voudra nous donner le nom du ou des coupables.
Le propriétaire nous avait alors intimé l’ordre de quitter son gîte sur-le-champ, mais auparavant il voulait dire deux mots aux jeunes “voyous”.
La scène était digne de figurer dans un western de série B. Imaginez la disposition des personnages. Lui, le justicier, s’était placé devant les 6 jeunes qui étaient réunis en demi-cercle face à lui. Il les avait d’abord toisés de haut, puis il leur avait dit tout le mal qu’il pensait d’eux avec des mots assassins et crus. Il avait conclu par un violent “foutez-le-camp d’ici, vauriens”.
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