Description
On me dit souvent que je suis très forte, très dure, je réponds toujours que je n’ai pas eu le choix ! Je ne me suis jamais sentie aussi seule, aussi désemparée, aussi impuissante et frustrée que durant cette période. Déjà, par rapport à mon métier de soignante. En longue maladie au moment du premier confinement, j’ai beaucoup culpabilisé de ne pas aider. Mon cœur de soignante voulait être sur le terrain, mon corps ne pouvait pas. J’ai dû me résigner. Je n’ai pas applaudi tous les soirs à 20 h. Non, je ne l’ai pas fait.
26 avril 2020.
Cher papa,
Comment tu vas ? La journée a été plutôt calme aujourd’hui, je vais m’y habituer ! Je ne t’embarrasserai pas avec les nouvelles de la covid-19 dont tu te fiches royalement dans ton monde. Je me suis moi-même coupée des informations. Quelque part, je me dis que très certainement, dans ta bulle, c’est toi le plus heureux.
Je me suis remise à la photo ces dernières années, et j’envisage d’ouvrir mon entreprise cet automne.
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