Description
L’histoire du salariat mérite d’être contée à plusieurs titres, d’abord parce qu’elle est récente et depuis plusieurs années remise en cause assez fortement.
Chacun d’entre nous cherche sa voie et pour les jeunes, c’est ne pas se perdre dans les méandres, voire les affres de la vie professionnelle qui n’est qu’une vie alors que nous en avons plusieurs à vivre et en même temps.
Le travail est devenu un pivot central de son existence. Il est urgent de le repenser autrement et de comprendre ce qui est endogène et exogène afin de tracer son chemin, sa route, sa voie plus personnelle.
Les évolutions ne pourront se faire que par une remise en cause assez forte de nos institutions et de notre modèle social.
Seule une réelle rupture est capable d’atteindre ces objectifs car le modèle actuel ne peut plus perdurer, nous vivons à crédit de la nature, de l’argent…
Le mot d’ordre est n’obéissez plus car l’obéissance est inhibitrice de contribution. Il faut travailler l’attitude et le comportement, en sachant que l’information est un élément clé de pouvoir et de territoire. La denrée rare de notre système économique n’est pas l’information, mais l’attention humaine. La denrée précieuse aujourd’hui, c’est la mise en commun et la mise en forme d’une grande diversité d’expertises. Ce n’est plus le repli sur soi, la dissimulation, la rivalité mais l’ouverture, le partage qu’il faut viser. La motivation et la contribution ont toutes les deux en commun de reposer sur une implication affective dans le travail. Le plaisir relationnel du contributif apporte plus de satisfaction dans la réussite de l’équipe que dans le fait de se montrer meilleur que les autres, c’est plus mature et plus équilibré. Ne pas obéir, ce n’est pas désobéir, c’est questionner et remettre en cause car trop d’obéissance tue l’efficacité. Il faut se prendre en charge, travailler sa capacité d’adaptation, une vraie garantie sur l’avenir, apprendre en permanence et mutualiser.
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