Description
Préface du Docteur Vétérinaire Nicolas Arnaud
Peut-on considérer que sauver une vie animale d’une euthanasie évitable est une cause juste ?
Je pense que oui, sans hésiter !
Peut-on, au contraire, sous couvert du « principe de précaution », considérer qu’éviter de provoquer une morsure canine à un humain adulte, voire pire : à un enfant, qui pourrait être défiguré ou tué, est une cause juste ? Je pense que oui, bien sûr, vous en conviendrez sûrement aussi ! Nous avons donc deux causes justes qui s’opposent. Cela explique et résume le buzz énorme sur la toile qui entoure actuellement la Méthode Éric Tramson© de la communication salivaire ; elle déchaîne les passions dans les deux directions : soit on l’encense, soit on la critique violemment.
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Comment parler à un chien page
Le chien n’est pas un enfant. Qu’il soit dominant ou non, on veillera à ne pas lui parler comme à un bébé, à ne pas tout lui passer. Il est primordial de lui apprendre des règles d’éducation fermes, imposées avec bienveillance, dans un langage approprié.
La manière dont on communique avec son animal est l’élément qui influera le plus sur son comportement en toutes circonstances.
En retour, le chien possède sa propre gestuelle, son propre langage, qu’il est indispensable d’apprendre à déchiffrer et à utiliser pour un échange fructueux.
Le chien doit pouvoir comprendre ce qu’on lui demande. Le langage utilisé devra être simple et cohérent en évitant tout ce qui est superflu et inutile. Un ordre donné sera bref et clair afin d’être compris et exécuté. Ainsi, un commandement donné sous la forme : « Médor, assis ! » sera nettement plus efficace que sous la forme : « Allez, Médor, assis, mon bébé, blablabla ». Le mot « Médor » capte son attention et le mot « assis » lui indique la position demandée. Tout le reste ne fait que l’embrouiller et le déconcentrer.
Lorsque le chien a compris ce qu’on lui a demandé, il est à même de se servir de toutes les qualités qui lui sont spécifiques, comme son odorat ou son ouïe, pour pouvoir répondre aux commandements. Crier sans avoir les compétences cynophiles pour le faire ou avoir recours à la violence physique mène généralement à l’échec.
Les meilleurs dresseurs ne parlent presque pas ou très doucement, sauf dans le cas extrême de chiens excessivement agressifs. L’animal comprend aussi bien la gestuelle que la parole.
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Ma collaboration avec les vétérinaires
Les vétérinaires avec lesquels je collabore ont, comme moi, pour but de sauver les chiens agressifs ou mordeurs de l’euthanasie, d’éviter la castration ou la dépendance aux médicaments, et peut-être de voir un jour la décatégorisation de chiens dits dangereux.
Dans cette optique, nous appelons à signer cette pétition sur mon site internet www.erictramson.com
Nous œuvrons aussi ensemble pour leur éviter la castration. De nombreux vétérinaires, fort heureusement, ne sont pas favorables à cette pratique trop souvent conseillée pour les chiens dits agressifs. Quand un examen clinique le recommande, comme une infection, un risque de cancer, etc. je ne m’y oppose pas, bien entendu.
Nos rôles sont bien différenciés. Je ne me substitue jamais aux vétérinaires. Je ne préconise aucune médication, mais les vétérinaires ont besoin d’être bien entourés, afin ne pas prendre de décisions irréversibles avant d’avoir tenté au préalable d’autres approches.
Je travaille en collaboration étroite avec les vétérinaires qui suivent les chiens que j’éduque et ceux qui me consultent pour avoir mon avis de technicien en tant qu’expert canin. Je suis parfois mandaté par les services compétents de la police, d’associations, etc.
Jordan –
Votre article est de qualité. Néanmoins si l’on souhaite approfondir le sujet il existe se superbe E-Book dont je conseille vivement la lecture!
https://1tpe.net/go.php?dat=am9lYi5uZW9haWQuMw==&tk=
C’est grâce à lui que j’ai pueduquer mon chien, il y a quelques années déjà. Bonne lecture !