Description
EXTRAIT DU LIVRE
Plusieurs partis français s’engagent en faveur d’Edward Snowden. Ainsi, le 10 juin 2013, Marine Le Pen déclare que : « L’ancien agent de la CIA Edward Snowden doit être mis en sécurité au plus vite », et que la France doit lui accorder l’asile. Le 30 juin 2013, Jean-Luc Mélenchon le décrit comme un bienfaiteur et appelle la France à lui accorder l’asile politique. Cette position est reprise par le Parti de gauche, dont le groupe au Conseil de Paris dépose le 1er juillet 2013 une motion afin d’élever le hacker au rang de citoyen d’honneur de la Ville de Paris. Le même jour, le mouvement Europe Ecologie Les Verts (EELV) publie un communiqué demandant à la France d’accorder sans délai l’asile à Edward Snowden. Le 1er juillet 2013, le Président de la République française, François Hollande, déclare qu’il a eu connaissance par voie de presse de la demande d’asile de l’informaticien à la France, mais qu’officiellement rien n’était parvenu aux services français. François Hollande prône une position coordonnée, commune de l’Europe dans ce dossier. Le 4 juillet 2013, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, annonce avoir rejeté la demande d’asile d’Edward Snowden : « La France a reçu, comme beaucoup d’autres pays, par l’intermédiaire de son ambassade à Moscou, une demande d’asile d’Edward Snowden. Compte tenu des éléments d’analyse juridique et de la situation de l’intéressé, il n’y sera pas donné suite ».
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