Description
Des consignes à la con, j’en ai eu, mais la plus invraisemblable a été qu’il fallait, pour rentrer dans les cases statistiques, interpeller un certain pourcentage de trafics de stups, mais pas trop, un certain pourcentage d’auteurs d’atteintes aux biens, un certain pourcentage d’auteurs d’atteintes aux personnes, afin que la statistique du mois soit équilibrée.
En gros, c’est le grand restaurant : aujourd’hui, je veux un voleur de voiture et un pickpocket, demain un trafic de stups, après demain un cambrioleur, etc.
Je rêve !!!
Celui qui a inventé ça, à part un concours de circonstances, il n’a rien fait de sa vie, c’est pas possible !!! Où va-t-on ?
Lorsqu’un équipage part en patrouille traquer les crimes et délits, il est là pour la protection des biens et des personnes. Il interpelle tout ce qui est infractions pénales en ne pensant qu’à sa mission de paix publique.
De ces instructions-là, j’en ai toujours eu rien à faire, et je continuerai ainsi. Fort heureusement, cela n’a plus cours aujourd’hui.
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La déliquescence de l’offre sécuritaire accentue le climat anxiogène de ces quartiers.
Pour masquer les carences de l’État, les municipalités ont créé leur propre police ; si leur utilité n’est plus à démontrer, je m’interroge quand même sur deux points cruciaux.
Le premier est purement politique.
Comment un maire, qui de par ses opinions politiques à l’opposé de la politique gouvernementale, peut-il être loyal avec son partenaire institutionnel qui lui met en œuvre la politique dictée par le gouvernement ?
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