Description
« Soyez les acteurs de votre existence », dit mon ami David Cintract. Être acteur, c’est être responsable de ses choix dans tous les domaines, et le métier ne doit pas faire exception. Mon cours est une perpétuelle remise à plat de tout. Le diplôme même est remis en question. Veut-on suivre le chemin quasi tracé du diplôme obtenu ou emprunter une autre direction ? Les étudiants ont besoin d’être déconditionnés pour choisir adéquatement leur voie professionnelle et leur chemin de vie. La tâche n’est pas simple, car tout nous influence : l’éducation, la religion, l’environnement, la culture, le pays, le carcan familial, etc. En France, par exemple, l’argent reste un sujet tabou. Les jeunes en début de carrière parlent assez librement de rémunération, mais, passé quelques années, ils entrent dans le moule, ils se conforment au code social en usage. Cela fait comprendre une chose : si déterminé que l’on soit à briser un tabou, on ne peut rien contre les lois du marché, du système, de la culture… ».
« L’échec est souvent le prix à payer de la performance. Dans son livre Un champion à terre… Un homme se relève, le coureur cycliste professionnel, Patrice Sulpice, devenu tétraplégique après une chute la veille des Championnats du monde, alors qu’il était numéro un mondial, abonde dans ce sens. « J’ai vite compris, écrit-il, qu’avoir un mental trop fort pouvait devenir un frein. » Qui veut progresser et obtenir des résultats doit s’autoriser l’échec. Dans le monde du rugby, le préparateur mental des All Blacks tient peu ou prou le même discours. Quand on cherche la performance, dit-il, il faut arriver à se détendre et à relâcher la pression. Plus on (se) met la pression, plus on (s’)interdit l’échec – cela s’applique aussi au monde de l’entreprise – et plus on peut s’attendre à des effets contre-productifs. Car on endigue ce faisant toute hardiesse et toute prise de risques ».
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