Description
EXTRAIT DU LIVRE
Une femme, la nuit. Des accords et des cordes,
Au lointain… Doucement, elle ôte son chapeau.
Rien ne semble plus pur que le grain de sa peau
Alors que son regard paraît plein de discordes.
Une femme, l’ennui. D’une voix monocorde,
Elle dit, calmement : « La vie, c’est du pipeau.
Le soleil le plus vif n’est qu’un vieil oripeau.
Bonjour mélancolie, adieu miséricorde. »
*****
Ô vous que j’aime tant, entendez ma tristesse.
Vous êtes loin de moi, ô ravissante fleur.
Je voudrais vous offrir un sourire enjôleur
Mais je me sens atteint, en perte de vitesse.
Je sombre lentement, avec délicatesse.
Mes yeux sont à l’orage et chavire mon cœur.
Les pleurs qui sont versés font d’amères liqueurs.
Votre voix coule en moi, vous me manquez, comtesse.
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