Description
EXTRAIT DU LIVRE
Jérôme Bosch n’est pas
mon peintre préféré.
Je goûte modérément
les formes grotesques et burlesques
de ses représentations.
Mais le « Jardin des délices »
parle de vérités éternelles,
qui nous interpellent.
Jérôme Bosch est un peintre inspiré.
Dans cette peinture,
l’homme et la femme
forment ensemble
une cellule vivante,
une biosphère,
qui les alimente,
dans une gémellité naturelle.
L’origine de la vie,
cette effervescence de pétales noirs,
vaguement inquiétante.
Et ce bourgeon rouge,
qui la termine,
à partir duquel se créent,
puis se « décréent »,
la vie et la mort.
Des mystères,
la femme en est le reflet.
Par son corps diaphane,
elle entretient une connaturalité
avec cet au-delà de nos connaissances.
Son ventre,
là où la main de l’homme se pose,
est le lieu du secret de la vie.
Son regard fixe l’invisible
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