Description
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Curieux bonhomme que ce commissaire. Doté d’un QI relativement élevé, après avoir tenté une flopée de petits boulots dont aucun n’accrochait son intérêt, il a passé à 25 ans le concours de lieutenant de police. Après quelques années, il s’est aperçu qu’il était en adéquation parfaite avec le métier de policier.
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– Nous avons des professions diamétralement opposées… Mais vous avez, je crois, une formule choc : « un temps pour le business, un temps pour les gonzesses ». Alors je vous suggère d’en faire ma maxime. Il est une heure du matin, le temps du business est passé, vive le temps des gonzesses… Si vous êtes partant, je vous propose de porter un toast à notre semi-amitié…
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Ces deux raisons jumelées font qu’un délit grave sinon un crime commis le jour J, entraînant un frémissement d’horreur de tout un peuple, se lénifie au cours des temps et devient le jour J+x un acte banal et non répréhensible. ».
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Il gardait en tête son image quand elle était passée à son bureau attifée en bourgeoise affriolante. En fermant les yeux, il la revoyait comme si elle était là devant lui… Bref, elle l’obnubilait, il en devenait dingue.
Il l’imaginait dans les bras de Abdaker, ce salaud, et il serrait les poings.
– Le salopard… Et dire que c’est moi qui l’ai jetée dans la gueule du loup… mea culpa… Mais ma parole, mon pauvre Myzo, tu ne deviendrais pas un peu jaloux par hasard… Voyons, réfléchis un peu, c’est pas à 50 balais bien sonnés que tu vas t’amouracher d’une minotte de 20 ans… Boudiou secoue-toi !
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« Chekib Abdaker, qui n’aime que copuler avec mon corps et ridiculiser mon père, est incarcéré pour au minimum cinquante ans. Quand il sortira de tôle, j’aurai donc 74 ans et lui 80 bien sonnés… donc fini la bagatelle. Mais je veux vivre, moi, et je n’ai aucunement l’intention de déménager et de me pointer chez ma mère avec ma petite valise et la tête basse… Alors, mon cher Gontran, tu vois ce qui te reste à faire ! »
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