Description
Extrait 1 : « Un jour j’ai lu le recueil de nouvelles d’Anna Gavalda « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part »[1], si les histoires qu’il contenait n’avaient rien en commun avec celle qui est la mienne, le titre, juste le titre m’a fait penser à vous pour la première fois. Je me suis dit c’est quand même drôle la vie, peut-être que quelqu’un m’attend quelque part moi aussi…. Depuis ce titre, je n’ai jamais vacillé à cause de cet abandon, jamais. C’est fou les sentiments que l’espoir peut faire naître parfois »
Extrait 2 : « Je pleurais tout le long du trajet qui nous ramena d’Assinie à Grand-Bassam, je pleurais en traversant la mangrove que je trouvais encore plus belle à la lueur de la fin du jour, je pleurais dans le taxi-brousse qui roulait à vive allure, décoiffant Anna et faisant virevolter la casquette de Jean. Quelle chance qu’ils soient là, qu’ils soient toujours là. Je pleurais et je serrais la photo. Sita… Elle était là… Juste entre mes doigts.
J’avais aimé l’île Boulay, il y avait un peu de moi là-bas. J’aimais d’autant plus Grand-Bassam. Je ne savais pas si j’y avais été conçue, mais j’y avais vécu, à l’abri, en elle ».
[1] Anna Gavalda, « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part », Ed. Le Dilettante, Paris, 1999
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