Comment devenir un correcteur-relecteur : Guide étape par étape

Introduction

Dans une ère où l’écrit est omniprésent, le rôle du correcteur relecteur est crucial. Au croisement de la passion pour les mots et du souci du détail, ce métier permet d’assurer la qualité de divers types de textes avant leur publication. Cette mission essentielle s’articule autour de trois grandes étapes : la relecture, la correction, et le rendu et la vérification. Si vous êtes attiré par ce domaine, sachez que différents parcours académiques peuvent vous y conduire, allant du niveau Bac à Bac+5, sans oublier les formations privées. Une fois formé, la réussite de votre entreprise de correction relecture repose sur quatre piliers : la réalisation d’une étude de marché, la prévision d’investissements, la mise en place de votre visibilité et de votre tarification. Ce guide complet vous aidera à mieux comprendre ce métier et à envisager sereinement votre projet.

La relecture

La première étape du processus de correction relecture est la relecture. Cette phase consiste à lire attentivement le document pour repérer d’éventuelles coquilles, erreurs typographiques ou de syntaxe. Elle permet au correcteur de se familiariser avec le texte et d’en comprendre le contexte et le ton. La relecture est un travail de minutie qui demande de la patience et une excellente connaissance de la langue.

C’est lors de cette première étape que le correcteur relecteur va repérer les erreurs et incohérences dans le texte. Cette étape est cruciale car elle permet d’assurer la qualité du texte avant qu’il ne soit publié. Le correcteur relecteur sera amené à lire le document plusieurs fois pour s’assurer que rien ne lui a échappé.

La correction

Après la relecture vient l’étape de la correction. Ici, le correcteur relecteur fait preuve d’un œil critique pour rectifier toutes les erreurs repérées lors de la relecture. Il s’applique à corriger les fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe, de ponctuation, mais aussi à vérifier la cohérence du texte, la clarté des idées et la fluidité du style.

La correction est une étape qui requiert une grande maîtrise de la langue, mais aussi une connaissance des règles typographiques et une capacité à juger de la clarté et de la logique d’un texte. Le correcteur relecteur se doit de respecter le style de l’auteur tout en veillant à ce que le texte soit compréhensible et agréable à lire.

Le rendu et la vérification

Une fois que le correcteur a terminé sa tâche, il envoie le texte corrigé à l’auteur ou à l’éditeur. C’est ce qu’on appelle le rendu. Ensuite, un contrôle de qualité est effectué par le correcteur ou une autre personne pour s’assurer que toutes les corrections ont été effectuées correctement et que le texte est prêt à être publié.

La phase de vérification est l’occasion de procéder à une dernière vérification du texte pour s’assurer qu’aucune faute n’a été négligée et que le format du texte est conforme à l’original. La précision et l’efficacité sont de rigueur durant cette étape ultime du processus de correction et de relecture.

Après le Bac

Après l’obtention du baccalauréat, plusieurs filières peuvent mener à la profession de correcteur relecteur. Parmi elles, on peut choisir une formation universitaire en lettres ou en langues, qui prépare à des compétences en matière d’exprèsion écrite.

Ou bien, pour ceux qui préfèrent une formation professionnalisante, il y a des BTS tels que le BTS édition ou le BTS Communication des entreprises qui forment les étudiants à la pratique de la correction et de la relecture. Ces formations fournissent les outils théoriques et pratiques pour l’exercice du métier.

Avec un Bac +2

Après un Bac +2, on peut par exemple s’orienter vers un BTS Édition ou un DUT Information Communication option Métiers du livre. Ces formations sont tournées vers la pratique et offrent une apprentissage des métiers du livre et de l’édition, y compris celui de correcteur relecteur.

Plus spécifiquement, le DUT Métiers du livre forme les étudiants à l’ensemble des métiers du livre et de la documentation, de la conception à la diffusion. Il permet de se familiariser avec l’environnement professionnel et d’acquérir des compétences techniques et culturelles.

Bac +4 et 5

Après un Bac +3, on peut choisir de continuer ses études en lettres ou en langues en se spécialisant dans les métiers de l’édition. Il peut s’agir d’un master professionnel ou de recherche en édition, communication, documentation ou encore en lettres.

Ces formations peuvent être suivies en alternance ou en formation initiale, ce qui permet d’acquérir une expérience professionnelle en parallèle des cours. Elles permettent de se spécialiser dans le secteur particulier des métiers du livre et de l’édition, ce qui peut être un atout pour postuler à un poste de correcteur relecteur.

Formations privées

Outre les formations universitaires, il existe des formations privées qui offrent des formations spécifiques à la profession de correcteur relecteur. Ces formations peuvent être suivies à distance et permettent d’obtenir une certification reconnue.

Ces formations privées offrent un enseignement très ciblé sur les compétences recherchées pour le métier de correcteur relecteur, comme la maîtrise de la langue, la connaissance des règles typographiques, la reformulation de phrases… elles peuvent constituer une excellente alternative ou complément pour parfaire ses compétences et booster son CV.

1 – Réaliser une étude de marché

Avant de se lancer en tant que correcteur relecteur indépendant, il est important de réaliser une étude de marché. Celle-ci permet de connaître les tarifs pratiqués, les demandes des clients, la concurrence… Elle permet de déterminer si le projet est viable et quelle stratégie adopter pour se démarquer.

Faire une étude de marché permet également d’identifier les secteurs qui recrutent le plus de correcteurs relecteurs et les profils recherchés. C’est l’opportunité de cibler ses clients potentiels et de définir son offre de services en conséquence.

2 – Les investissements à prévoir

Comme tout entrepreneur, le correcteur relecteur indépendant doit prévoir certains investissements pour démarrer son activité. Il faut notamment investir dans un équipement informatique adapté, des logiciels de correction professionnels et parfois une formation complémentaire. Rejoindre une association professionnelle peut aussi être un bon moyen d’accéder à des ressources et un réseau.

Il faut également prévoir des frais liés à la création de l’entreprise, comme les frais de déclaration d’activité, les assurances professionnelles, etc. Il est donc essentiel de déterminer son budget avant de se lancer et de prévoir un plan de financement si nécessaire.

3 – Se faire connaître et se démarquer

Se faire connaître est crucial pour développer son activité. Pour cela, le correcteur relecteur doit soigner sa présence en ligne : créer un site web professionnel, être présent sur les réseaux sociaux professionnels, participer à des forums et réseaux de correcteurs, etc. La mise en place d’un portfolio en ligne présentant des exemples de travaux peut également être un excellent moyen de démontrer son expertise.

Se démarquer de la concurrence est également crucial. Pour cela, le correcteur relecteur peut choisir de se spécialiser dans un domaine particulier (littérature, sciences, droit, etc.), proposer des services complémentaires (traduction, rédaction, etc.), ou encore mettre en avant son parcours et ses qualifications.

4 – Mettre en place sa tarification

La tarification est une étape clé dans la mise en place de son activité de correcteur relecteur indépendant. Il faut déterminer ses tarifs en fonction des prix du marché, de son niveau d’expertise, de ses frais d’exploitation, etc. Il peut être utile de proposer différents forfaits en fonction de la complexité du travail demandé.

Il ne faut pas oublier de prendre en compte les charges sociales et fiscales dans le calcul de sa tarification. Il est également essentiel de faire preuve de transparence avec ses clients en expliquant clairement ce que comprend le tarif et comment il est calculé.

Perspectives futures

Devenir correcteur relecteur est une aventure qui commence par une passion pour les mots et le souci du détail. Quel que soit votre parcours académique, de nombreuses formations vous permettent d’accéder à ce métier. Ensuite, la réussite de votre entreprise repose sur votre capacité à comprendre le marché, à investir dans vos outils de travail, à vous faire connaître et à établir une tarification adaptée.

Relecture	Correction	Le rendu et la vérification
Comprendre le contexte et le ton du texte, repérer les erreurs	Rectifier toutes les erreurs, vérifier la cohérence du texte	Vérifier que le format du texte est conforme à l’original
Après le Bac	Avec un Bac +2	Bac +4 et 5
Formation universitaire en lettres ou en langues, BTS édition ou Communication des entreprises	BTS Édition, DUT Information Communication option Métiers du livre	Master professionnel ou de recherche en édition, communication, documentation ou lettres
Formations privées	Étude de marché	Investissements à prévoir
Formations spécifiques à la correction et relecture	Connaître les tarifs, la demande, la concurrence	Équipement informatique, logiciels de correction, formation complémentaire
Se faire connaître et se démarquer	Mettre en place sa tarification	Perspectives futures
Site web professionnel, réseaux sociaux, forums, spécialisation	Détermination des tarifs en fonction des prix du marché, niveau d’expertise, frais d’exploitation	Comprendre le marché, investir, se faire connaître, établir une tarification adaptée

Le chemin pour devenir correcteur relecteur est jalonné d’apprentissages et de défis. Cependant, c’est une profession passionnante pour ceux qui ont le goût des mots et le désir de contribuer à la qualité de l’information écrite. À vous de jouer !